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La conférence dédiée à l’Iran prévue initialement le 1er avril est reportée au mardi 13 mai et sera présentée par Sophia Mahroug, enseignante à Sciences Po en relations internationales, chercheuse associée au Service Historique de la Défense du ministère des Armées.
Géopolitique
Le Moyen-Orient dans toute sa complexité, entre guerre et paix ?
Complet
Musique Opéra
Découverte
de l’Opéra
jeudi 10h-11h30
Economie, prospective
Géopolitique
de l’énergie
vendredi 10h00 – 11h30
Histoire de l’art
Echappée dans les plus beaux musées d’Europe
mardi 14h30 -16h
Littérature, Histoire
Embrouilles familiales
de l’Histoire de France
jeudi 14h30 -16h
Inscriptions
Prochaines conférences
S’inspirant d’un modèle occidental considéré comme meilleur pour sa modernisation, la Turquie fut longtemps indifférente à cette région orientale. C’est l’arrivée au pouvoir de l’ AKP en 2002 qui incite la Turquie à développer une vraie politique pour le Proche Orient ; elle renforce ses liens économiques, politiques et même culturels et religieux, en se dotant d’un soft power.
Cet investissement turc au Proche Orient a semblé porter ses fruits. En effet les printemps arabes, en facilitant l’accès au pouvoir de formations politiques s’inspirant du modèle AKP, ont permis à la Turquie de devenir un acteur clé au Moyen Orient. Aborder les ambitions et les difficultés de la politique turque au Proche Orient dans ses grandes lignes sera l’objectif principal de cette conférence
Sophia Mahroug, enseignante à Sciences Po en relations internationales, chercheuse associée au Service Historique de la Défense du ministère des Armées et docteure en histoire contemporaine de Sorbonne Université et de l’Université du Luxembourg
Si le retrait de l’administration Trump en mai 2018 de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien a profondément renforcé le pouvoir des factions néo-fondamentalistes iraniennes autour du Guide suprême, certains acteurs de la République islamique ont tenté d'ajuster leur politique pour répondre à un principe constitutionnel formulé en 1988 : celui de servir l’intérêt du régime (maslehat) – parfois aux dépens de la loi sacrée (shāʿria) – en ajustant celui-ci face aux déroutes contemporaines.
Afin de saisir au mieux la stratégie iranienne devant les sanctions économiques, les troubles sociaux et le démantèlement de l’Axe de la Résistance, la conférence exposera tout d'abord les dissensions internes du régime, afin d'en évaluer les effets sur la politique étrangère de l'Iran depuis les années 2000.
Michel Colombier, directeur scientifique de l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI)
La sortie des énergies fossiles est sur le papier possible, mais la transition se heurte à des blocages politiques, économiques et sociaux majeurs, car les options alternatives nous imposent un rapport profondément nouveau à l’énergie qui bouleverse nos traditions technologiques, nos organisations spatiales et nos habitudes économiques. C’est pourtant en repensant nos usages que nous pouvons non seulement trouver des solutions localement viables, mais aussi créer les contre-pouvoirs économiques et géopolitiques nécessaires pour contrer l’une des industries les plus puissantes de la planète
Peut-on parler de paix au Moyen-Orient ? Alors que les conflits et les violences marquent l’actualité moyen-orientale, il peut sembler contre-intuitif, voire naïf, de réfléchir à l’existence de dynamiques pacifiques dans la région. Pourtant, conflits et négociations ne s’opposent pas terme à terme, et les lieux où l’on cherche à contenir la violence sont plus variés qu’on ne croit. Il s’agira alors de rendre compte des acteurs engagés dans ces processus, et des arènes (comme l’ONU), on l’on tente aussi, depuis des décennies, de contrer les dynamiques guerrières