Oct
10
mar
La paix : une histoire toujours imparfaite
Oct 10 @ 10 h 00 min – 11 h 30 min
Nicole Gnesotto, Vice-présidente de l’Institut Jacques Delors

La paix par l’équilibre des forces, par le concert des nations, par le multilatéralisme et la sécurité collective, par le droit, par la dissuasion nucléaire etc. : l’histoire n’a cessé de chercher la formule idéale pour maintenir la paix. Et les guerres n’ont cessé de rompre ces équilibres. La réflexion sur la paix se nourrit de ces échecs : sur les conditions nécessaires, les acteurs, les moyens, les objectifs, les garanties, que nous apprend l’Histoire moderne de la paix ? 
 
Oct
17
mar
Démocraties contre empires autoritaires
Oct 17 @ 10 h 00 min – 11 h 30 min

Nicolas Baverez, Avocat, essayiste

Depuis la disparition de l’ennemi soviétique, les démocraties croyaient que la paix serait largement garantie, même si le terrorisme et les crises régionales maintenaient une pression sécuritaire et une vigilance stratégique nécessaire. Cette illusion a endormi l’Occident et les régimes autoritaires ont profité de ses faiblesses pour se renforcer, de la Chine de Xi Jinping à la Russie de Vladimir Poutine. Leur ambition de contester puis de remplacer l’ordre Occidental est devenue un risque pour la paix mondiale. Comment y répondre ?
Nov
7
mar
Traités de paix : pourquoi tant d’échecs?
Nov 7 @ 10 h 00 min – 11 h 30 min
Bertrand Badie : Professeur émérite à Sciences Po

L’histoire de la paix peut être lue comme une série d’échecs relatifs, qui n’apparaissent que plus évidents avec la fin de la guerre froide (Somalie, Irak, Soudan, Afghanistan, Bosnie Herzégovine etc.) La paix fut longtemps en effet réduite à des accords diplomatiques entre des Etats. Ni les peuples, ni les cultures des sociétés, n’étaient pris en compte. Or dans la mondialisation, il ne peut y avoir de paix interétatique sans paix sociale. Comment changer d’approche ?

Nov
14
mar
Jamais de paix au Moyen orient ?
Nov 14 @ 10 h 00 min – 11 h 30 min
Alain Dieckhoff : Directeur du CERI, Sciences Po

S’il est une région où la paix semble impossible, c’est bien le Moyen-Orient. En dépit de tous les plans de paix qui se sont succédés depuis 1948, le conflit israélo-palestinien perdure. A chaque bouffée de violences, la perspective d’une paix durable semble reculer. Toutefois, ce conflit n'empêche plus une certaine normalisation des relations régionales (pays du Golfe, Maroc), dans un Moyen-Orient en pleine recomposition. La paix y trouvera-t-elle un chemin ?

Nov
21
mar
En Ukraine et ailleurs : la paix commence avant que les armes se taisent
Nov 21 @ 10 h 00 min – 11 h 30 min
Louis Gautier :  Procureur général près la Cour des comptes

Si vis pacem para bellum. Cet adage sert de clé de voute à l’ensemble des politiques de défense, quel que soit le régime et la puissance du pays. Pourtant, dans les conflits contemporains, à de rares exceptions près, la paix ne se construit pas sur le succès des armes. Quelles leçons tirer du conflit en Ukraine ? La paix sur le continent est-elle possible ? A quelles conditions ? Par quels chemins ? Que doit faire l’Europe ?

Nov
28
mar
La dissuasion nucléaire, facteur de paix ?
Nov 28 @ 10 h 00 min – 11 h 30 min
Bruno Tertrais : Directeur-adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique

La dissuasion nucléaire a assuré la paix en Europe pendant toute la guerre froide. La menace d’ascension aux extrêmes d’une destruction planétaire dissuadait tout début de conflit conventionnel entre les deux blocs. Une même logique contraignait les autres puissances nucléaires avérées. Mais la fin de la guerre froide a ouvert un débat difficile : sur l’amoralité de l’arme nucléaire, sur son efficacité relative, sur son avenir technologique etc. Quelles leçons tirer de la guerre en Ukraine pour l’avenir de la dissuasion ?  

Déc
5
mar
Qu’est-ce qu’une « paix juste et durable » ?
Déc 5 @ 10 h 00 min – 11 h 30 min
Gérard Araud : Ambassadeur de France

Qu’il s’agisse du conflit israélo-palestinien ou de l’Ukraine, les résolutions des Nations Unies appellent toujours les parties en conflit à trouver une « paix juste et durable ». Cet objectif est-il réaliste ? Quelles sont les conditions de la justice après des barbaries réciproques ? (Tribunal, réparations comme pour le Traité de Versailles ; réconciliation et pardon comme en Afrique du Sud) ? Quelles sont les garanties d’une paix durable (Désarmement, mesures de confiance, garanties négatives de sécurité, occupation etc.)?

Déc
12
mar
La paix par le commerce ?
Déc 12 @ 10 h 00 min – 11 h 30 min
Maxence Brischoux : Haut fonctionnaire, essayiste

Depuis Montesquieu, le commerce est censé adoucir les mœurs et le libéralisme économique s’est développé sur les vertus de l’interdépendance, pour la croissance mais aussi pour la stabilité planétaire. Cette vertu est-elle confirmée dans la mondialisation ? Les affrontements géopolitiques résistent-ils aux interdépendances économiques ? Faut-il remettre du contrôle politique sur la liberté des marchés ? Quelles leçons tirer de la crise du covid et de la guerre en Ukraine ?

Jan
9
mar
La paix par l’Union européenne ?
Jan 9 @ 10 h 00 min – 11 h 30 min
Nicole Gnesotto : Vice-présidente de l’Institut Jacques Delors

L’Europe a été conçue dans l’optique d’une éradication de la guerre entre Européens. Sa politique extérieure confère à l’élargissement, aux accords de coopération, au traités commerciaux une place prépondérante, aussi importante sinon plus que ses opérations extérieures de maintien de la paix. Depuis 2003, plus d’une trentaine d’opérations ont eu lieu sous le contrôle de l’UE. Avec quel bilan ? Quelles perspectives d’avenir ?

Jan
16
mar
A quoi sert l’ONU ?
Jan 16 @ 10 h 00 min – 11 h 30 min
Bernard Myet : Ambassadeur, ancien Secrétaire général adjoint des Nations Unies

L’ONU plus décriée que jamais, plus indispensable aussi ? La gouvernance particulière du Conseil de sécurité condamne souvent l’ONU à l’impuissance, faute de consensus entre les 5 Etats membres permanents. Mais l’ONU ne peut être réduite à cette dimension. C’est dans l’ensemble de ses compétences et de ses réalisations (santé, réfugiés, faim dans le monde, missions de maintien de la paix etc.) qu’il convient de l’appréhender. Et le bilan est loin d’être négatif